Des chercheurs prévoient d’utiliser un satellite pour étudier la pollution atmosphérique dans dix villes du monde.
La mission du satellite ANASA vise à aider les scientifiques à étudier non pas ce qui se passe sur Mars ou dans la Voie lactée, mais ici même sur Terre, dans l’air que nous respirons.
« C’est une mission de santé publique », explique Yang Liu de l’université Emory. « Elle est conçue pour avoir ce bénéfice sociétal en son cœur ».
Yang Liu fait partie de l’équipe de scientifiques internationaux et d’experts en santé qui travaillent sur la mission MAIA dirigée par la NASA.
Le groupe développe une technologie qui sera mise en orbite – probablement l’année prochaine – pour surveiller la pollution atmosphérique dans plus de dix villes du monde.
L’équipement observera comment les minuscules particules de pollution atmosphérique reflètent ou absorbent la lumière. Les scientifiques pourront utiliser ces informations pour déterminer les concentrations de polluants tels que les sulfates et les nitrates.
« La plupart de ces polluants atmosphériques sont émis lors de la combustion de combustibles fossiles par les centrales électriques, par la circulation », explique M. Liu.
Les épidémiologistes utiliseront les données pour étudier les liens entre ces polluants et la prévalence locale de problèmes de santé tels que les crises cardiaques, les maladies pulmonaires et le faible poids à la naissance.
M. Liu estime donc que la mission fournira des données détaillées sur les effets de la combustion des combustibles fossiles sur la santé. Et il ajoute que cela peut contribuer à l’élaboration de politiques visant à protéger la santé humaine et à réduire le changement climatique.
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